Gotho-Baltiques : les uns et les autres descendant des Maglemosiens ou Hambourgeois…
  Cette “opposition constructive” aurait pu aussi se faire entre les cultivateurs pépiniéristes et les chasseurs marins. Cependant si l’on admet que les Ases venaient de l’Est (vu de l’Islande) et étaient donc des “Germains de la forêt” (vana en indou !), les Vanes auraient été les Marins (Thalasses/ Salasses*/ Salyens) comme ceux de nos côtes françaises, les Wendes et Vénètes vénérant Vénus. Comme nous pouvons le voir : « on croit parler des uns, mais on parle des autres ! »

Ase. En indo-iranien, asa signifie “ordre” : quel beau résumé (RT) !

1 Ase : en hindou, asu  signifie “vie” !

Vénètes : Les témoignages écrits les plus anciens sur les Slaves, ou leurs ancêtres directs, semblent confirmer cette hypothèse. L’auteur romain Tacite mentionne, vers 98 après J.-C., des Vénèthes (Venethi), un peuple qu’il situe à la frontière entre le monde germanique sédentaire d’Europe centrale et celui des nomades sarmates de la steppe d’Europe orientale. Tacite ne savait pas à quel peuple rattacher ces Vénèthes : d’une part ceux-ci sont sédentaires et se battent à pied, comme les Germains, mais d’autre part ils ont un penchant regrettable pour le brigandage, comme les Sarmates. Pratiquement tous les chercheurs s’accordent sur le fait qu’il s’agit là du texte le plus ancien évoquant les Slaves, même si à l’époque antique existaient un certain nombre de peuples non slaves désignés par des noms semblables, comme les Vénèthes de l’Anatolie, ceux de la mer Adriatique ou encore ceux de la Bretagne. Cependant, Jordanès, auteur du VIe siècle de notre ère, confirme clairement que ces Vénèthes d’Europe orientale ne sont autres que les Slaves ; d’ailleurs, à l’époque médiévale, les Allemands et les Finnois donnaient encore ce même nom de Vénèthes à leurs voisins slaves. Les Nouvelles de Clio 5 oct O3 : Les Slaves, des origines aux premières principautés, Michel Kazanski Chargé de recherche au CNRS au Centre d’histoire et civilisation de Byzance

 

Noire mer” : des traductions médiévales et une graphie malheureuse en font la “Mer Noire” dans laquelle se jette la transposition de cet Eridanos qu’est le Don des Russes qui, d’ailleurs ne portait locaqlemnt pas ce nom. Ces deux noms y ont été portés par les survivants du cataclysme boréen, les Goths/ Suédois de l’ïle de Gotland en Mer Baltique, Goths se prononçant Rouss, d’où le nom des Rus/ Russes…

 

v36 Vane : rappelons quelques parentés des vocables “en V-N” : Vénus, les Vénètes, les Wendes, les Vanes, la ville de Vanne, la Vendée, etc. Le norois Vinr signifie “ami”. Ces Vanes sont souvent dits, ou confondus, avec les Pré-indo-européens (un terme assez… théorique)

Slave : est lui aussi un concept linguistique, fort tardif au demeurant…

1.3.1. Le hongrois

. Après la conquête du bassin des Carpates par les Hongrois et la fondation de la Hongrie, l’actuelle région de Prekmurje, c’est-à-dire à l’endroit où la Mur passe en Hongrie, faisait partie d’une plus vaste région située entre le royaume de Hongrie et le duché de Styrie. Au Moyen-âge, la ville de Lendava/Lendva et ses environs faisaient partie du comté de Zala et la région de l’actuelle Murska Sobota était située dans le comté de Vas, toujours dans le royaume de Hongrie.

. C’est en 1335 que la région passa sous le contrôle des Habsbourg, situation qui a perduré jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale. La langue qui y était alors parlée était surtout le hongrois, même si l’influence du slovène s’est accrue pendant le XIXe siècle. Les liens entre les Slovènes, les Hongrois et les Wendes, une branche particulière de la population de langue hongroise, se sont principalement développés entre 1848 et 1849, lorsque ces trois populations, qui avaient des conditions de vie similaires et qui était culturellement très semblables, ont uni leurs efforts pour contrer, sans succès, les troupes autrichiennes et croates envoyées pour mater la révolution et le soulèvement national hongrois de cette période.