Résultats des analyses portant sur l'ADNmt

FASTA File

Votre haplogroupe et les mutations par rapport à la séquence de référence CRS sont affichés ci-après. Une valeur de la CRS indique qu'il n'y a pas de mutation. Des résultats de la région HVR2 (test de haute résolution) s'affichent uniquement si vous avez demandé un test de précision (mtDNAPlus / mtDNA Refine test). Si vous avez commandé un test complet de votre ADNmt (Mega mtDNA), la région codante s'affichera ci-après.
Explication des résultats
 

Afin de mieux comprendre les résultats de vos tests d'ADNmt, il vous est recommandé de lire le didacticiel des résultats d'ADNmt que nous avons conçu sous forme de foire aux questions relative aux résultats d'ADNmt.
 


 

Haplogroupe de la région hypervariable 1 (HVR1)

H

Différences de la HVR1

par rapport à la CRS

16235G

 

16291T

 

16293G

 

16400T

 
 

 

Informations supplémentaires sur la généalogie approfondie

Grâce à un document récent sur l'ADNmt, il est désormais possible de diviser l'haplogroupe H en 11 sous-branches principales et 12 sous-branches supplémentaires (voir lien). Plusieurs de ces branches semblent spécifiques à des régions, par conséquent, nous vous recommandons le test de précision pour obtenir des informations supplémentaires sur votre arbre généalogique approfondi.
 

Cliquez ici pour commander

 

Copiez et collez ce tableau dans Microsoft Excel ou Microsoft Word. Il sera peut-être nécessaire d'ajuster la largeur des colonnes dans Excel après avoir collé les données.

 

 

H  Specific mitochondrial haplogroups are typically found in different regions of the world, and this is due to unique population histories. In the process of spreading around the world, many populations—with their special mitochondrial haplogroups—became isolated, and specific haplogroups concentrated in geographic regions. Today, we have identified certain haplogroups that originated in Africa, Europe, Asia, the islands of the Pacific, the Americas, and even particular ethnic groups. Of course, haplogroups that are specific to one region are sometimes found in another, but this is due to recent migration.

Mitochondrial haplogroup H is a predominantly European haplogroup that originated outside of Europe before the last glacial maximum (LGM). It first expanded in the northern Near East and southern Caucasus between 33,000 and 26,000 years ago, and later migrations from Iberia suggest it reached Europe before the LGM. It has also spread to Siberia and Inner Asia. Today, about 40% of all mitochondrial lineages in Europe are classified as haplogroup H. More information about haplogroup H and its branches can be found
here.


Copyright 2007 Genealogy by Genetics, Ltd.
USAGE POLICY: Use of the above Haplogroup description requires written permission from Genealogy by Genetics.

 

Séquence de référence CRS

La mitochondrie séquencée en 1981 est connue sous le nom de Séquence de référence de Cambridge (CRS) et est utilisée en tant que base de comparaison pour votre ADNmt. Autrement dit, tous les points de votre ADNmt qui diffèrent de la CRS sont considérés comme des mutations. Si vos résultats n'affichent pas du tout de mutation, cela signifie que votre ADNmt correspond au CRS. Une mutation se produit a) quand une base remplace une autre base, par exemple C (Cytosine) remplace A (Adénine) ; b) quand une base n’est plus à un emplacement donné et c) quand une nouvelle base est ajoutée aux autres bases sans en remplacer. Ces mutations sont représentées ci-après selon le code de couleur suivant :

 

a) Mutation au niveau de la position : ROUGE       b) Mutation supprimée : BARRE       c) Mutation insérée : VERT

Afin d'afficher toutes les positions incluses dans votre test, veuillez noter que lorsque vous voyez « ATTCTAATTT » sous 16010, cela signifie que 16001 inclut A (Adénine), 16002 inclut T (Thymine), 16003 inclut T (Thymine), 16004 inclut C (Cytosine), ainsi de suite… Par conséquent, si votre tableau de mutation ci-dessus affiche « 192A » cela signifie que vous devriez voir le 3e « C » sous 16192 remplacé par « A ».

Séquence de référence de la région HVR1 (Débute à : 16001)

16010

16020

16030

16040

16050

16060

16070

16080

ATTCTAATTT

AAACTATTCT

CTGTTCTTTC

ATGGGGAAGC

AGATTTGGGT

ACCACCCAAG

TATTGACTCA

CCCATCAACA

16090

16100

16110

16120

16130

16140

16150

16160

ACCGCTATGT

ATTTCGTACA

TTACTGCCAG

CCACCATGAA

TATTGTACGG

TACCATAAAT

ACTTGACCAC

CTGTAGTACA

16170

16180

16190

16200

16210

16220

16230

16240

TAAAAACCCA

ATCCACATCA

AAACCCCCTC

CCCATGCTTA

CAAGCAAGTA

CAGCAATCAA

CCCTCAACTA

TCACACATCA

16250

16260

16270

16280

16290

16300

16310

16320

ACTGCAACTC

CAAAGCCACC

CCTCACCCAC

TAGGATACCA

ACAAACCTAC

CCACCCTTAA

CAGTACATAG

TACATAAAGC

16330

16340

16350

16360

16370

16380

16390

16400

CATTTACCGT

ACATAGCACA

TTACAGTCAA

ATCCCTTCTC

GTCCCCATGG

ATGACCCCCC

TCAGATAGGG

GTCCCTTGAC

16410

16420

16430

16440

16450

16460

16470

16480

CACCATCCTC

CGTGAAATCA

ATATCCCGCA

CAAGAGTGCT

ACTCTCCTCG

CTCCGGGCCC

ATAACACTTG

GGGGTAGCTA

16490

16500

16510

16520

16530

16540

16550

16560

AAGTGAACTG

TATCCGACAT

CTGGTTCCTA

CTTCAGGGTC

ATAAAGCCTA

AATAGCCCAC

ACGTTCCCCT

TAAATAAGAC

16569

 

ATCACGATG

Séquence de référence de la région HVR2 (Débute à : 1)

10

20

30

40

50

60

70

80

GATCACAGGT

CTATCACCCT

ATTAACCACT

CACGGGAGCT

CTCCATGCAT

TTGGTATTTT

CGTCTGGGGG

GTATGCACGC

90

100

110

120

130

140

150

160

GATAGCATTG

CGAGACGCTG

GAGCCGGAGC

ACCCTATGTC

GCAGTATCTG

TCTTTGATTC

CTGCCTCATC

CTATTATTTA

170

180

190

200

210

220

230

240

TCGCACCTAC

GTTCAATATT

ACAGGCGAAC

ATACTTACTA

AAGTGTGTTA

ATTAATTAAT

GCTTGTAGGA

CATAATAATA

250

260

270

280

290

300

310

320

ACAATTGAAT

GTCTGCACAG

CCACTTTCCA

CACAGACATC

ATAACAAAAA

ATTTCCACCA

AACCCCCCCT

CCCCCGCTTC

330

340

350

360

370

380

390

400

TGGCCACAGC

ACTTAAACAC

ATCTCTGCCA

AACCCCAAAA

ACAAAGAACC

CTAACACCAG

CCTAACCAGA

TTTCAAATTT

410

420

430

440

450

460

470

480

TATCTTTTGG

CGGTATGCAC

TTTTAACAGT

CACCCCCCAA

CTAACACATT

ATTTTCCCCT

CCCACTCCCA

TACTACTAAT

490

500

510

520

530

540

550

560

CTCATCAATA

CAACCCCCGC

CCATCCTACC

CAGCACACAC

ACACCGCTGC

TAACCCCATA

CCCCGAACCA

ACCAAACCCC

570

580

 

AAAGACACCC

CCCA

 

La population de la Saxe de 4,6 millions d’habitants. La très grande majorité des Allemands du Land parle l’allemand (98 %), mais il existe des petites communautés de langue sorabe (environ 40 000 locuteurs), de langue tsigane et de langue polonaise, sans oublier les langues immigrantes. Il n’existe aucune statistique concernant les locuteurs du tsigane et du polonais dans le Land de Saxe.

Le sorabe est une langue slave de l’Ouest à l’instar du polonais, du tchèque et du slovaque; certains linguistes affirment que le sorabe est apparenté à la fois au polonais et au tchèque. La langue sorabe se subdivise en deux variétés littéraires ayant leur propre alphabet latin (avec des signes diacritiques différents): le haut-sorabe (ou sorabe de Haute-Lusace, au nord-est du Land de Saxe) et le bas-sorabe ou wendes (ou sorabe de Basse-Lusace, au sud-est du Land de Brandebourg). C’est, à l’heure actuelle, la seule langue slave qui se soit maintenue à l’intérieur de l’ère germanique malgré la pression assimilatrice de l’allemand; en effet, le sorabe s’est conservé contre vents et marées depuis 1000 ans à l’intérieur des frontières allemandes. Bien qu’ils aient été victimes d’une intense germanisation dans le passé, notamment de la part des nazis qui avaient interdit tout usage public du sorabe, les Sorabes parlent encore leur langue et tiennent à la conserver.

Les membres de la communauté sorabe habitent dans plusieurs districts bilingues (une douzaine) répartis dans deux Länder:

(1) dans le Land de Saxe (en all.: Sachsen), soit en Haute-Lusace située près de la Pologne et de la République tchèque: Bautzen/Budyšin, Kamenz/Kamjenc, Niesky/Niska, Kamenz/Kamjenc, Löbau/Lubij, Hoyerswerda/Wojerecy, Bischofswerda, Weißwasser/ Bëla Woda, etc.;

(2) dans le Land de Brandebourg, précisément en Basse-Lusace située au sud de Berlin et près de la Pologne: Cottbus/Chošebuz, Lübben/Lubin, Guben/Gubin, Calau/Kalawa, Forst/Baršc, Spremberg/Grodk, Senftenberg/Senftenberg, etc.

La région de langue sorabe est appelée la Haute-Lusace au nord-est en Saxe et la Basse-Lusace au sud-est au Brandebourg. Elle compte près de 490 000 habitants, mais seulement de 60 000 à 100 000 (maximum) Sorabes utiliseraient encore le sorabe comme langue maternelle, dont 20 000 au Brandebourg (Basse-Lusace) et 40 000 en Saxe (Haute-Lusace); environ 35 000 Sorabes maîtriseraient la langue sorabe, oralement et par écrit. Tous les Sorabes parlent aussi l’allemand. Les Sorabes de Basse-Lusace sont aussi appelé Wendes.

Cependant, comme il n’existe guère de statistique officielle d’ordre ethnolinguistique en Allemagne, il ne s’agit là que d’approximations, le nombre exact des Sorabe n’étant guère connu. Généralement, les chiffres avancés à ce sujet proviennent des groupes minoritaires eux-mêmes et ont été obtenus à partir soit du nombre des membres inscrits dans les associations, soit du nombre des votes recueillis par les listes de partis représentant des minorités, soit du nombre des élèves inscrits dans les écoles des minorités, soit du nombre des participants à diverses activités et manifestations. Rappelons que ces deux Länder, le Brandebourg et la Saxe, faisaient partie avant 1990 de l’ex-République démocratique allemande (RDA). On peut visualiser une carte illustrant l'aire sorabe en Allemagne.

En Saxe, la Haute-Lusace, qui est officiellement bilingue, comprend des villages où les Sorabes forment parfois la majorité: Bautzen/Budyšin, Kamenz/Kamjenc, Niesky/Niska, Kamenz/Kamjenc, Löbau/Lubij, Hoyerswerda/Wojerecy, Bischofswerda, Weißwasser/ Bëla Woda, etc. Le chef-lieu de la Haute-Lusace est Bautzen/Budyšin

 

 

Polabe

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Le polabe est une langue disparue appartenant à la branche nord-occidentale des langues slaves, du sous-groupe poméranien.

On range sous le nom de polabe les langues des tribus slaves occidentales qui ont peuplé depuis le VIIe siècle des régions situées dans le Nord-Est de l'Allemagne actuelle et dans le Nord-Ouest de la Pologne actuelle.

Avec le kachoube, le slovince (également disparu) et le polonais il fait partie de la branche léchitique (en) du slave occidental.

Jusqu'au Xe siècle, la zone de diffusion s'étendait à l'ouest jusqu'à l'Elbe et touchait au sud (à peu près à la hauteur de Wittenberg) des régions parlant aussi une langue slave, le sorabe.

Les tribus connues étaient les Obodrites dans le Mecklembourg occidental et le Holstein, les Lutices (de) dans l'espace autour de Berlin et au nord de Berlin, dont les Hevelli dans le Brandebourg occidental, les Poméranes dans le Mecklembourg oriental et la Poméranie ainsi que les Ranes (de) (ou Rujanes) sur l'île de Rügen. Dans certains tableaux, la langue des deux dernières tribus n'est pas comptée avec le polabe, mais est indiquée avec le cachoube comme une langue pomorane.

Le mot Polabe ne désignait primitivement qu'une seule tribu au sud de Hambourg et désignait la situation géographique des Polabes « le long de l'Elbe » (po : le long de + Laba : Elbe).

Avec l'expansion allemande vers l'est aux Xe et XIIe siècles, les langues polabes furent peu à peu évincées. L'arrivée dans le pays de nombreux colons originaires d'Allemagne du Nord et de Hollande, ainsi que l'emploi exclusif des dialectes allemands comme langues utilisées dans les villes et comme langues administratives (avec dans certains cas des interdictions officielles) réduisirent bientôt le polabe à quelques îlots linguistiques. Dans les villes situées dans l'espace Berlin-Brandebourg, les « Wendes » appelés Slaves ne pouvaient exercer que le métier de pêcheur et n'avaient le droit de s'installer que dans des zones d'habitation bien précises, ce qui explique que jusqu'au XVIIe siècle le polabe se soit conservé à l'endroit appelé Kietzen (ou Fischerkietzen). Sur l'île de Rügen, le polabe était encore en usage jusqu'au début du XVe siècle. En Basse-Saxe à l'est de Lunebourg, le polabe du Drawehn (de) s'est conservé jusqu'au milieu du XVIIIe siècle et cette région a reçu pour cette raison le nom de Wendland (de) qui faisait référence à ses habitants slaves.

Aujourd'hui encore, comme dans la région sorabe, d'innombrables noms de lieux et de fleuves rappellent les langues slaves qu'on y parlait autrefois (par exemple, Rostock, Potsdam, Usedom).

Le polabe ne s'est jamais développé comme langue écrite propre. Ce n'est que peu de temps avant sa disparition que des chercheurs ont commencé à s'intéresser à la langue, par exemple, Gottfried Wilhelm Leibniz qui a demandé à un témoin fiable des exemples de vocabulaire et la version polabe du Notre-Père. Les notes les plus détaillées nous viennent du pasteur protestant en exercice à Wustrow, Christian Henning von Jessen, une autre source importante sont les notes d'un paysan polabe Johann Parum Schultze (de) de Sühten. Selon le registre paroissial la dernière locutrice est morte en 1756, à l'âge de 88 ans.

En raison de son développement longtemps séparé le dravénopolabe surtout s'était éloigné de manière notable des autres langues slaves : là l'influence allemande se fait clairement sentir avec l'appartenance au système vocalique de formes de ö et de ü ainsi que de diphtongues. (Exactement comme lors du passage du moyen haut-allemand au haut-allemand moderne et du moyen anglais à l'anglais moderne u et i sont devenus au et ai.) Ailleurs, les changements linguistiques qui ont affecté toutes les autres langues slaves ne sont pas intervenus en raison de la situation périphérique des Polabes. La loi typique pour le protoslave (en) de la sonorité montante des syllabes, selon laquelle toute syllabe doit se terminer par une voyelle pleine, ne s'est pas imposée complètement en polabe si bien que la métathèse des liquides, donc le remplacement du protoslave -or et -ol par -ro et -lo ou -ra et -la ne s'y est pas effectuée totalement (voir les noms de lieux Stargard, Sagard, Gartow et Garditz dont l'élément gard (château) correspond au mot Gradec qui a subi la modification).

Le vocabulaire contenait un grand nombre de mots empruntés à l'allemand et surtout au bas-allemand.

Français

Polabe

Polonais

Bas-sorabe

Haut-sorabe

Tchèque

Russe

Homme (être humain)

clawak, clôwak

człowiek

cłowjek

čłowjek

člověk

человек (tchelovek)

Soir

vicer

wieczór

wjacor

wječor

večer

вечер (vetcher)

Frère

brot

brat

bratš

bratr

bratr

брат (brat)

Jour

dôn

dzień

źeń

dźeń

den

день (den)

Main

ręka

ręka

ruka

ruka

ruka

рука (rouka)

Automne

prenja zaima, jisin

jesień

nazymje

nazyma

podzim

осень (ossen)

Neige

sneg

śnieg

sněg

sněh

sníh

снег (sneg)

Été

lato

lato

lěśe

lěćo

léto

лето (leto)

Sœur

sestra

siostra

sotša

sotra

sestra

сестра (sestra)

Poisson

ryba

ryba

ryba

ryba

ryba

рыба (ryba)

Feu

widin

ogień

wogeń

woheń

oheň

огонь (ogon)

Eau

wôda

woda

woda

woda

voda

вода (voda)

Vent

wjôter

wiatr

wětš

wětřik, wětr

vítr

ветер (veter)

Hiver

zaima

zima

zymje

zyma

zima

зима (sima)

 

Sommaire

[masquer]

*                   1 Le « Notre-Père » en polabe

*                   2 Bibliographie

*                   3 Source

*                   4 Liens externes

Le « Notre-Père » en polabe [modifier]

Aita nos, tâ toi jis wâ nebesai, sjętü wordoj tüji jaimą; tüji rik komaj; tüja wüľa mo są ťüńot kok wâ nebesai tok no zemi; nosę wisedanesnę sťaibę doj nam dâns; a wütâdoj nam nose greche, kok moi wütâdojeme nosim gresnarem; ni bringoj nos wâ warsükongę; toi losoj nos wüt wisokag chaudag. Pritü tüje ją tü ťenądztwü un müc un câst, warchni Büzac, nekąda in nekędisa. Amen.

Bibliographie [modifier]

*                   Słownik etymologiczny języka Drzewian połabskich, vol. 1: ed. Tadeusz Lehr-Spławiński & Kazimierz Polański, Wrocław, 1962, vol. 2-: ed. K. Polański, Wrocław, 1971-

*                   Kazimierz Polański & Janusz Sehnert: Polabian-English Dictionary. The Hague: Mouton 1967

*                   Reinhold Olesch: Thesaurus linguae Dravaenopolabicae. (= Slavistische Forschungen; Band 42). Böhlau, Cologne et Vienne 1983-1987 (Dictionnaire en 3 volumes et une bande enregistrée)

*                   August Schleicher: Laut- und Formenlehre der polabischen Sprache. Académie impériale des Sciences, Saint-Pétersbourg 1871 (Réédition : Saendig-Reprint-Verlag, Wiesbaden 1967; Reprint-Verlag, Vaduz/Liechtenstein 1999)

*                   Johann Parum Schultze; Reinhold Olesch (Hrsg.) : Fontes linguae Dravaenopolabicae minores et Chronica Venedica J. P. Schultzii. (= Slavistische Forschungen; Band 7). Böhlau, Cologne et Graz 1967

*                   Christian Hennig von Jessen : Vocabularium Venedicum (oder Wendisches Wörter-Buch) (1705). Réédition par les soins de Reinhold Olesch. - Cologne [u.a.]: Böhlau 1959 (L'informateur du pasteur C. Hennig de Jessen était un paysan parlant le polabe, Johann Janieschge de Klennow)

Source [modifier]

*                   (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Polabische Sprache »

Liens externes [modifier]

*                   On consultera (ru) La langue polabe de A.E. Suprun, qui nous donne des renseignements sur Johann Parum Schultze dont le père et le grand-père connaissaient encore le polabe.

*                   (de) La Langue des habitants slaves dans la région de la Baltique donne toute une liste de mots polabes avec leur équivalent en tchèque et en allemand.

*                   (de) Le Passé d'un coin de terre mal famé est une étude intéressante où nous lisons l'aveu de Schulze : « J'ai quarante-sept ans, et quand moi et peut-être trois autres personnes nous aurons disparu, plus personne dans notre village ne saura comment on dit un chien en wende. »

Wer? Wie? Was?

Das Wendland verdankt seinen Namen dem alten deutschen Begriff Wenden, mit dem Slawen bezeichnet wurden. Die Bezeichnung Polaben ist slawischer Herkunft und bedeutet in etwa „die im Gebiet der Elbe lebenden“. Die deutsche Entsprechung dafür ist der Begriff Elbslawen und bezieht sich auf die westslawischen Völker, welche im Mittelalter ungefähr zwischen der Saale und Oder gelebt haben. Anders sah die Namensgebung in der damaligen Zeit aus. Der Begriff Elbslawen existierte nicht (slawische Bewohner wurden Wenden genannt) und die Bezeichnung Polaben bezog sich auf einen konkreten slawischen Stamm, welcher die Gebiete östlich von Hamburg bewohnte. Heute wird der Begriff Polaben (wie in diesem Text) analog zu Elbslawen verwendet. Die Eigenbezeichnung Drawänopolabe (oder Drawäne) bedeutet etwa soviel wie Waldbewohner.

Polaben kamen während des 6. Jahrhunderts im Zuge der slawischen Westwanderung in die damals teils sehr dünn besiedelten, teils unbewohnten Gebiete des heutigen mittleren und nördlichen Ostdeutschlands. Die dort vor jener Zeit lebenden germanischen Langobarden sind wanderten im 5. Jahrhundert nach Süden aus und hinterließen nahezu menschenleere Gebiete. Die wenigen verbliebenen Germanen unterlagen rasch der Slawisierung. Die das Hannoversche Wendland bewohnenden Drawänen bildeten den westlichen Flügel der Stämme und gehörten zu den wenigen wendischen Gruppen, die nördlich von Magdeburg linkselbische Gebiete bevölkerten.

Was bedeutet „drawänopolabisch“?

Das bis ins 18. Jahrhundert im Hannoverschen Wendland gesprochene Drawänopolabische war eine Mundart des Polabischen, welches zum lechitischen Zweig westslawischer Sprachen gehörte. Die wendländischen Drawänen waren die letzten Sprecher eines Dialekts der polabischen Sprache. Die bis heute gesprochenen lechitischen Sprachen sind das Polnische und das Kaschubische. Wenn heutzutage konkrete Aussagen über die polabische Sprache getroffen werden, wird damit in der Regel das Drawänopolabische gemeint, weil es der einzige schriftlich aufgezeichnete polabische Dialekt ist. Von dieser begrifflichen Vereinfachung werde ich im Folgenden ebenfalls Gebrauch machen.

Das Polabische erlangte nie den Status einer Schriftsprache. Die bescheidenen Kenntnisse über die Mundart der Drawänen verdanken wir einer Handvoll Menschen, die aus verschiedenen Motiven Interesse an der aussterbenden Sprache entwickelten und einige ihrer Vokabeln aufzeichneten, jeder von ihnen in seiner eigens entwickelten Schreibweise.

Die bedeutendste Arbeit diesbezüglich lieferte der Wustrower Pastor Christian Henning von Jessen. Mit der Hilfe seines „Lehr-Meisters“, des Bauers Johann Janieschge aus Klennow schuf er 1705 das „Vocabularium Venedicum“. Dieses Buch ist weit davon entfernt, ein vollständiges lexikalisches Material des Polabischen zu sein, aber es ist weitaus das ausführlichste.

Der einzige Autor, der die aussterbende Sprache für spätere Generationen seiner Landsleute erhalten wollte, war der Dorfschulze von Süthen, Johann Parum Schultze. Er verfasste in der ersten Hälfte des 18. Jahrhunderts die Wendlandchronik. Das etwas über drei Hundert Seiten umfassende deutschsprachige Dokument erzählt nicht nur von den Ereignissen des Wendlands, sondern beinhaltet auch ein Wörterbuch des Drawänopolabischen. Parum offenbarte seinen Anlass für das Aufzeichnen der polabischen Sprache mit den folgenden Worten: „Ich bin ein Mann von 47 Jahren. Wenn mit mir und dennoch drei Personen es vorbei in unserem Dorf, alsdann wird wohl niemand mehr wissen, wie ein Hund auf wendisch genannt wird.“

Um die Gemeinsamkeiten und Unterschiede zwischen den westslawischen Sprachen zu veranschaulichen, stellt die untere Tabelle einige Wörter des Polabischen den polnischen, ober-sorbischen sowie tsche-chischen Begriffen ge-genüber. Die ersten sechs Beispiele ähneln einander in allen vier aufgeführten westslawischen Spra-chen. Bei den drei letzteren handelt es sich um deutsche Lehnwörter in der drawänopolabi-schen Sprache, welche bedingt durch die unmittelbare Nachbar-schaft beider Sprachräume einen beträchtlichen Teil des Wortschatzes dieser Sprache ausmachten.

Kultur der Polaben

Über die geistige Kultur der Polaben vor der Christianisierung gibt es praktisch nur Beschreibungen ihrer religiösen Riten. Bevor die Wenden zu Christen wurden, war ihr Glauben das slawische Heidentum. Da die Bewohner des Hannoverschen Wendlands erst spät ins Blickfeld von Schriftkundigen rückten, können wir nichts Konkretes über ihre religiösen Vorstellungen vor der Christianisierung erfahren. Fasst man jedoch die relativ geringen Unterschiede innerhalb des slawischen Heidentums ins Auge, erscheint es als sehr wahrscheinlich, dass ihr Glauben dem ihrer benachbarten westslawischen Stämme stark ähnelte. Die Götterwelt der heidnischen Slawen hatte Analogien zu der alten Indoeuropäischen. Zu den wichtigsten Göttern gehörten der Donnergott Perun, der Gott der Fruchtbarkeit Veles, der Feuer- und Sonnengott Svarog sowie der Gott der Ernte und des Krieges Svantevit. Über all diese Götter existieren schriftliche Überlieferungen. Eines davon ist der Reisebericht des Dänen Saxo Grammaticus, welcher das in Jaromarsburg, auf der Nordspitze Rügens stehende Zentrum des Svantevit-Kultes besuchte und über die Tempelanlage sowie die stattfindende Zeremonie berichtete. Seinen Worten nach stand der Tempel auf einem Platz inmitten der Burg. Das hölzerne Gebäude war mit zahlreichen Schnitzereien und Gemälden geschmückt und verbarg eine Statur des vier in alle Himmelsrichtungen blickenden Gottes Svantevit. In seiner rechten Hand hielt Svantevit einen Horn, welchen der Priester mit Wein füllte, um daraus über die bevorstehenden Ernten prophezeien zu können. Grammaticus besuchte Rügen zur späten Sommerzeit und hatte die Gelegenheit, ein Svantevit gewidmetes Erntedankritual zu beobachten.

Obwohl die Wenden bereits im Spätmittelalter vollständig christianisiert waren, haben sich Überbleibsel aus der heidnischen Zeit bis in das 18. Jahrhundert bewahrt. Beispiele dafür sind die Bezeichnungen kobba (Krähe) für den Heiligen Geist sowie bo¿¹dko (Göttlein) für eine Puppe. Bekannt ist ebenfalls, dass die Drawänen äußerst abergläubisch waren. Während jeder Tätigkeit mussten zahlreiche Gebote eingehalten werden, damit die handelnde Person, ihre Familie oder das ganze Dorf nicht vom Unglück betroffen werden. Die wendische Welt war voll von lauernden Gefahren. In den Wäldern trieben Vampire, Hexen und Werwölfe ihr Unwesen. Der wohl makaberste Aberglaube betraf Säuglinge, welche einmal von der Brust abgesetzt, wiederholt gestillt wurden. Ihre Lippen konnten demzufolge unsterblich werden und ihren Besitzer nach seinem Tode aufessen. Nach dieser Untat würden sie aus dem Grabe heraus die Lebenskräfte der Familienangehörigen aussaugen, was mit dem Tode der ganzen Familie enden würde. Um dieses zu verhindern, legte man eine Münze mit eingraviertem Kreuz unter die Zunge des Toten.

Das heutige Wissen über die materielle Kultur der Polaben vor ihrer Christianisierung beruht auf den Befunden der archäologischen Forschung und ist eher spärlich. Entdeckt wurden mittelalterliche Siedlungsreste aus Holz, darunter einige Festungsanlagen, sowie Grabstätten. Nicht nur Bauobjekte gehören zu den Funden der Archäologen, ausgegraben wurden ebenso Waffen, Geschirr, Schmuck sowie einige Stein- und Holzfiguren heidnischer Götter. Ein sehr sinnbildlicher Fund ist der den vorchristlichen Gott darstellende “Svantevitstein”, welcher als ein Bauelement der Mauer einer Kirche auf Rügen Platz fungiert. Ähnlich wie dieser Granitstein, fanden die Überbleibsel heidnischer Riten in der vom Christentum geprägten Kultur der späten Polaben ihren Platz.

Eine Besonderheit des Wendlandes sind seine Rundlingsdörfer. Diese Siedlungsbaustrukturen treten nahezu ausschließlich in den Durchdringungsgebieten der slawischen und deutschen Kultur auf, also hauptsächlich im Wendland, teilweise in Brandenburg und Mecklenburg. Ein typisches Rundlingsdorf ist klein, liegt abseits der Hauptverkehrsstraßen und verfügt in der Regel über nur einen Zugangsweg. Die Höfe sind rund um den Dorfplatz gebaut und ihre Eingänge zeigen in seine Richtung. Einen Einblick in diese Architektur sowie in die späte materielle Kultur der Wendländer bietet das Rundlingsmuseum in Lübeln. Dort befindet sich ebenfalls das Parum-Schulze Haus, wo die Wendlandchronik des Dorfschulzen von Süthen sowie eine Hörprobe der drawänopolabischen Sprache präsentiert werden.

Untergang der polabischen Sprache und Kultur

Über ein Jahrtausend lang waren Polaben die östlichen Nachbarn der Sachsen, Thüringer und Dänen. Bis in die heutige Zeit lässt sich die damalige Grenze zwischen den germanischen und slawischen Stämmen mühelos nachzeichnen. Ortsnamen mit den Endungen -ow -itz oder -in sind slawischen Ursprungs.

Während die verwandten polabischen Mundarten, welche zum größten Teil viel östlicher vom Hannoverschen Wendland gesprochen wurden, im Laufe der fortschreitenden Germanisierung nach und nach verschwanden, hat sich in dem Landstrich, das etwa dem heutigen Landkreis Lüchow-Dannenberg entspricht, die Kultur und Sprache der Polaben am längsten konserviert. Auf Rügen und im Osten des heutigen Schleswig-Holsteins wurden polabische Mundarten bis ins 15. Jahrhundert urkundlich erwähnt. Im benachbarten südwestlichen Mecklenburg bewahrte sich diese Sprache noch bis ins 16. Jahrhundert hinein. Die letzten polabischsprechenden Wendländer sind in der Mitte des 18. Jahrhunderts gestorben, aber bereits am Anfang jenes Jahrhunderts war diese Sprache eine Randerscheinung. Bis ins 19. Jahrhundert tauchten aus dem Wendland Berichte über vereinzelte Personen auf, welche Ausdrücke, Redewendungen und Gebete in der Sprache ihrer Vorfahren kannten.

Warum unterlagen die Polaben der völligen Assimilierung und büßten ihre Kultur und Sprache ein? Einer der Gründe war wohl die Tatsache, dass sie nahezu ganz aus dem Stadtleben ausgeschlossen waren. Ab dem 11. Jahrhundert fand die Deutsche Ostsiedlung im Land der Polaben statt und die einst sprachlich und kulturell slawischen Landstriche wurden in zahlreichen Fällen dem Heiligen Römischen Reich als deutsche Länder angeschlossen. Die Deutsche Ostsiedlung brachte außer der deutschen Sprache auch das Christentum ins Land der Wenden. Der Zugang zum Stadtleben wurde nicht allen Wenden verwährt. Wollte jedoch eine slawischsprachige Person zum Stadtbürger werden, so geschah dies auf Kosten ihrer bisherigen Kultur. Sie musste die Stadtsprache sprechen und diese war Deutsch. Seit dem späten 13. Jahrhundert wurden hinsichtlich des Wendischen in zahlreichen Städten Sprachverbote erlassen: in Bernburg an der Saale (1293), Altenburg, Zwickau und Leipzig (1327), Meißen (1424) und schließlich Lüneburg und Uelzen (1672). Außer den Sprachverboten in Städten sind keine gezielten Maßnahmen zur Germanisierung der Elbslawen bekannt.

Nicht einzig die Sprachrestriktionen, welche die Städte prägten, führten zum Untergang der polabischen Sprache. Slawen stellten in den Städten eher eine Ausnahme dar und die meisten Sprecher lebten auf dem Land. Dennoch verschwand diese Sprache auch dort, ohne einer direkten Diskriminierung ausgesetzt zu sein. Eine interessante Beobachtung dazu schrieb Christian Hennig von Jessen nieder. Als er nämlich die Bauern besuchte, um das Material für sein Wendisches Wörterbuch zu sammeln, fiel ihm auf, dass noch manche ältere Menschen zwar polabisch sprechen konnten, jedoch sich in der Gegenwart ihrer Kinder schämten, diese Sprache zu benutzen, weil sie von ihnen verspottet wurden. Auffallend ist, dass sich der Untergang drawänopolabischer Mundart anscheinend in einer außergewöhnlich kurzen Zeitspanne ereignete. Johann Parum schreibt in seiner Chronik, dass sowohl sein Großvater als auch sein Vater perfekt polabisch sprachen, Schultze selbst war noch ein Kundiger dieser Sprache, seine fünf Jahre jüngere Schwester konnte das Drawänopolabische nur rudimentär und der jüngste Bruder hat diese Sprache weder gesprochen noch verstanden.

Auch Martin Luther war ein Zeitzeuge der schwindenden Sprache der Polaben. Er hielt es nicht für nötig, die Bibel in die Sprache der Wenden übersetzen zu lassen, weil er vermutet hat, dass diese bald ausstürbe.

Der wohl wichtigste Faktor des Untergangs der polabischen Kultur war die mit dem Deutschtum verbundene Aussicht des sozialen Aufstiegs. Wer die Sprache des Landesherren, der Gerichte und der Stadtbewohner kannte, war besser gestellt. Der wachsende Anteil der deutschsprachigen Bevölkerung und die steigende Zahl deutsch-polabischer Mischehen, in denen sich nahezu ausnahmslos die deutsche Sprache durchsetzte, führten schließlich zur völligen Assimilation und zum Aussterben der wendischen Sprache. In unterschiedlichen Landstrichen der Germania Slavica ist dieser Prozess verschiedenartig und nicht gleich schnell verlaufen.

Ans Ende des Artikels angelangt, möchte ich doch noch eine Anmerkung zu dem Atomendlager in Gorleben loswerden. Das Leben der Drawänen war recht einfach und bäuerlich. Während andere Zivilisationen Kulturstädte und Universitäten hervorbrachten, bestellten die letzten linkselbischen Wenden ihre Äcker. Sogar in der Zeit der Aufklärung glaubten wohl die meisten von ihnen an Kobolde und kaum ein Wende konnte lesen oder schreiben. Dennoch hinterließen sie, wie schon viele Völker vor ihnen, ein Stück Land, auf dem eine neue Kultur gedeihen konnte. Erdschichten verbergen die Fundamente ihrer Häuser, ihre Grabstätten und Überreste ihres Handwerks. Zwei Jahrhunderte nach dem Erlöschen ihrer Kultur hat sich die Welt so schnell verändert, wie noch nie zuvor in der Geschichte. Heute sind wir gebildet, weltbereist und human. Wir glauben nicht mehr an Hexen oder Kobolde, sondern an Wissenschaft und Technik. Nach der Lektüre dieses Artikels wissen wir viel mehr über die Herkunft der Drawänen und die linguistische Einordnung ihrer Sprache, als sie damals selbst wussten. Was hinterlassen wir also den nachfolgenden Generationen?

In der nächsten Ausgabe der Uni.schaft schreibe ich über die Sorben - die südlichen Nachbarn der Polaben im Mittelalter. Während die Sprache der letzteren nur noch das vergilbte Papier alter Wörterbücher füllt, kann man heute noch mit ein wenig Glück das Sorbische im Osten Sachsens und Brandenburgs auf der Straße hören.

L'aire sorabe en Allemagne

Basse-Lusace: au nord (bas-sorabe)
Haute-Lusace: au sud (haut-sorabe)

Lusace (Allemagne)

Bien que très influencé par l'allemand, le sorabe est une langue slave se situant entre le tchèque et le polonais, et s'écrit en caractères latins complétés par quelques signes diacritiques. Les locuteurs de la Haute-Lusace au sud parlent le haut-sorabe; ceux de la Basse-Lusace au nord, le bas-sorabe (menacé d'extinction). C'est une langue régionale d'Allemagne, reconnue selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

Les Sorabes vivent en Lusace (en all.: Lausitz) depuis l'an 600 de notre ère, époque à laquelle des tribus slaves s'étaient installées dans la région située entre la mer Baltique et les monts Métalliques (Erzgebirge); cette région était fortement dépeuplée depuis le départ de certaines tribus germaniques.

La région fut soumise en 929 par le roi de Germanie, Henri Ier dit l'Oiseleur. Le margrave Géron paracheva la conquête et fit entrer la Lusace dans le Saint Empire germanique. La christianisation et la germanisation qui s'ensuivirent ont souvent été accompagnées de violences.

La possession de la région fut disputée par les rois de Bohême et différents margraves entre le XIe et le XIIe siècle, époque où la Lusace se trouva divisée entre la Haute-Lusace et la Basse-Lusace, qui revinrent tous deux à la Maison de Brandebourg.

La Haute-Lusace fut conquise par la Hongrie au XVe siècle, puis toute la Lusace fut donnée à la Saxe en 1635. La région fut ensuite partagée en 1815 entre la Saxe et la Prusse et soumise à une intense germanisation. 

Par la suite, la Basse-Lusace et la Haute-Lusace firent partie de la République démocratique allemande (RDA), la première dans le Land de Brandebourg, la seconde, dans le Land de Saxe, jusqu'au moment de la réunification des deux Allemagne en 1990. 

Une différence historique entre les deux régions réside dans le fait que le Brandebourg était en majorité de religion protestante, tandis que les Sorabes de la Haute-Lusace étaient majoritairement de religion catholique. De plus, alors que le sorabe de la langue de Basse-Lusace a été très influencé par l'allemand, celui de la Haute-Lusace est demeuré relativement proche du vieux-tchèque du XVe siècle. Néanmoins, les deux variétés sorabes appartiennent au même groupe de langues que le tchèque, c'est-à-dire au groupe de langues slaves occidentales. Aujourd'hui, la Haute-Lusace fait partie du Land de Saxe, la Basse-Lusace, du Land de Brandebourg.

Terminons sur un texte paru dans Brève histoire des Sorabes, un ouvrage publié par le Centre pour l’éducation politique, en collaboration avec la maison d’édition Domowina. Le volume s’achève sur cette conclusion:

L’avenir des Sorabes est lié à leur bilinguisme. Il leur faudra à la fois faire face aux nécessités et aux conditions économiques et conserver et développer la culture sorabe qui jouit d’une riche tradition. C’est ainsi qu’ils s’acquitteront d’une fonction importante de médiation entre les Allemands et les Slaves et contribueront à la compréhension et au maintien de relations d’amitié et de bon voisinage entre les populations.

Bref, bien que les Sorabes de la Saxe et du Brandebourg bénéficient d’une grande protection juridique, il leur sera toujours difficile de survivre au milieu de ce grand pays massivement germanophone qu’est l’Allemagne.