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La population de la Saxe de 4,6 millions d’habitants. La très grande majorité des Allemands du Land parle l’allemand (98 %), mais il existe des petites communautés de langue sorabe (environ 40 000 locuteurs), de langue tsigane et de langue polonaise, sans oublier les langues immigrantes. Il n’existe aucune statistique concernant les locuteurs du tsigane et du polonais dans le Land de Saxe. Le sorabe est une langue slave de l’Ouest à l’instar du polonais, du tchèque et du slovaque; certains linguistes affirment que le sorabe est apparenté à la fois au polonais et au tchèque. La langue sorabe se subdivise en deux variétés littéraires ayant leur propre alphabet latin (avec des signes diacritiques différents): le haut-sorabe (ou sorabe de Haute-Lusace, au nord-est du Land de Saxe) et le bas-sorabe ou wendes (ou sorabe de Basse-Lusace, au sud-est du Land de Brandebourg). C’est, à l’heure actuelle, la seule langue slave qui se soit maintenue à l’intérieur de l’ère germanique malgré la pression assimilatrice de l’allemand; en effet, le sorabe s’est conservé contre vents et marées depuis 1000 ans à l’intérieur des frontières allemandes. Bien qu’ils aient été victimes d’une intense germanisation dans le passé, notamment de la part des nazis qui avaient interdit tout usage public du sorabe, les Sorabes parlent encore leur langue et tiennent à la conserver. Les membres de la communauté sorabe habitent dans plusieurs districts bilingues (une douzaine) répartis dans deux Länder: (1) dans le Land de Saxe (en all.: Sachsen), soit en Haute-Lusace située près de la Pologne et de la République tchèque: Bautzen/Budyšin, Kamenz/Kamjenc, Niesky/Niska, Kamenz/Kamjenc, Löbau/Lubij, Hoyerswerda/Wojerecy, Bischofswerda, Weißwasser/ Bëla Woda, etc.; (2) dans le Land de Brandebourg, précisément en Basse-Lusace située au sud de Berlin et près de la Pologne: Cottbus/Chošebuz, Lübben/Lubin, Guben/Gubin, Calau/Kalawa, Forst/Baršc, Spremberg/Grodk, Senftenberg/Senftenberg, etc. La région de langue sorabe est appelée la Haute-Lusace au nord-est en Saxe et la Basse-Lusace au sud-est au Brandebourg. Elle compte près de 490 000 habitants, mais seulement de 60 000 à 100 000 (maximum) Sorabes utiliseraient encore le sorabe comme langue maternelle, dont 20 000 au Brandebourg (Basse-Lusace) et 40 000 en Saxe (Haute-Lusace); environ 35 000 Sorabes maîtriseraient la langue sorabe, oralement et par écrit. Tous les Sorabes parlent aussi l’allemand. Les Sorabes de Basse-Lusace sont aussi appelé Wendes. Cependant, comme il n’existe guère de statistique officielle d’ordre ethnolinguistique en Allemagne, il ne s’agit là que d’approximations, le nombre exact des Sorabe n’étant guère connu. Généralement, les chiffres avancés à ce sujet proviennent des groupes minoritaires eux-mêmes et ont été obtenus à partir soit du nombre des membres inscrits dans les associations, soit du nombre des votes recueillis par les listes de partis représentant des minorités, soit du nombre des élèves inscrits dans les écoles des minorités, soit du nombre des participants à diverses activités et manifestations. Rappelons que ces deux Länder, le Brandebourg et la Saxe, faisaient partie avant 1990 de l’ex-République démocratique allemande (RDA). On peut visualiser une carte illustrant l'aire sorabe en Allemagne. En Saxe, la Haute-Lusace, qui est officiellement bilingue, comprend des villages où les Sorabes forment parfois la majorité: Bautzen/Budyšin, Kamenz/Kamjenc, Niesky/Niska, Kamenz/Kamjenc, Löbau/Lubij, Hoyerswerda/Wojerecy, Bischofswerda, Weißwasser/ Bëla Woda, etc. Le chef-lieu de la Haute-Lusace est Bautzen/Budyšin |
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Le polabe est une langue disparue appartenant à la
branche nord-occidentale des langues
slaves, du sous-groupe poméranien.
On range sous le nom de polabe les langues des tribus slaves occidentales
qui ont peuplé depuis le VIIe siècle des
régions situées dans le Nord-Est de l'Allemagne actuelle et dans
le Nord-Ouest de la Pologne actuelle.
Avec le kachoube, le slovince (également disparu) et le polonais il
fait partie de la branche
léchitique (en)
du slave occidental.
Jusqu'au Xe siècle, la
zone de diffusion s'étendait à l'ouest jusqu'à l'Elbe et
touchait au sud (à peu près à la hauteur de Wittenberg)
des régions parlant aussi une langue slave, le sorabe.
Les tribus connues étaient les Obodrites
dans le Mecklembourg
occidental et le Holstein, les Lutices
(de) dans
l'espace autour de Berlin et au nord de Berlin, dont les Hevelli dans le Brandebourg
occidental, les Poméranes dans le Mecklembourg oriental et la
Poméranie ainsi que les Ranes (de)
(ou Rujanes) sur l'île de Rügen.
Dans certains tableaux, la langue des deux dernières tribus n'est pas
comptée avec le polabe, mais est indiquée avec le cachoube comme
une langue pomorane.
Le mot Polabe ne désignait primitivement qu'une seule tribu
au sud de Hambourg et désignait la situation géographique des
Polabes « le long de l'Elbe » (po : le long
de + Laba : Elbe).
Avec l'expansion allemande vers l'est aux Xe et XIIe siècles,
les langues polabes furent peu à peu évincées.
L'arrivée dans le pays de nombreux colons originaires d'Allemagne du
Nord et de Hollande, ainsi que l'emploi exclusif des dialectes allemands comme
langues utilisées dans les villes et comme langues administratives (avec
dans certains cas des interdictions officielles) réduisirent
bientôt le polabe à quelques îlots linguistiques. Dans les
villes situées dans l'espace Berlin-Brandebourg, les « Wendes »
appelés Slaves ne pouvaient exercer que le métier de
pêcheur et n'avaient le droit de s'installer que dans des zones
d'habitation bien précises, ce qui explique que jusqu'au XVIIe siècle le
polabe se soit conservé à l'endroit appelé Kietzen (ou
Fischerkietzen). Sur l'île de Rügen, le polabe était encore
en usage jusqu'au début du XVe siècle. En Basse-Saxe
à l'est de Lunebourg, le polabe du Drawehn
(de) s'est
conservé jusqu'au milieu du XVIIIe siècle et
cette région a reçu pour cette raison le nom de Wendland
(de) qui
faisait référence à ses habitants slaves.
Aujourd'hui encore, comme dans la région sorabe,
d'innombrables noms de lieux et de fleuves rappellent les langues slaves qu'on
y parlait autrefois (par exemple, Rostock, Potsdam, Usedom).
Le polabe ne s'est jamais développé comme langue
écrite propre. Ce n'est que peu de temps avant sa disparition que des
chercheurs ont commencé à s'intéresser à la langue,
par exemple, Gottfried Wilhelm Leibniz qui a
demandé à un témoin fiable des exemples de vocabulaire et
la version polabe du Notre-Père. Les notes les plus
détaillées nous viennent du pasteur protestant en exercice
à Wustrow, Christian Henning von Jessen, une autre source importante
sont les notes d'un paysan polabe Johann
Parum Schultze (de) de Sühten. Selon le registre paroissial
la dernière locutrice est morte en 1756, à l'âge de 88 ans.
En raison de son développement longtemps
séparé le dravénopolabe surtout s'était
éloigné de manière notable des autres langues
slaves : là l'influence allemande se fait clairement sentir avec
l'appartenance au système vocalique de formes de ö et de ü
ainsi que de diphtongues. (Exactement comme lors du passage du moyen
haut-allemand au haut-allemand moderne et du moyen anglais
à l'anglais moderne u et i sont devenus au et ai.) Ailleurs, les
changements linguistiques qui ont affecté toutes les autres langues
slaves ne sont pas intervenus en raison de la situation
périphérique des Polabes. La loi typique pour le protoslave
(en)
de la sonorité montante des syllabes, selon laquelle toute syllabe doit
se terminer par une voyelle pleine, ne s'est pas imposée
complètement en polabe si bien que la métathèse
des liquides, donc le remplacement du protoslave -or et -ol par -ro et -lo ou
-ra et -la ne s'y est pas effectuée totalement (voir les noms de lieux
Stargard, Sagard, Gartow et Garditz dont l'élément gard
(château) correspond au mot Gradec qui a subi la modification).
Le vocabulaire contenait un grand nombre de mots empruntés
à l'allemand et surtout au bas-allemand.
Français |
Polabe |
|||||
Homme (être humain) |
clawak, clôwak |
człowiek |
cłowjek |
čłowjek |
člověk |
человек (tchelovek) |
Soir |
vicer |
wieczór |
wjacor |
wječor |
večer |
вечер (vetcher) |
Frère |
brot |
brat |
bratš |
bratr |
bratr |
брат (brat) |
Jour |
dôn |
dzień |
źeń |
dźeń |
den |
день (den) |
Main |
ręka |
ręka |
ruka |
ruka |
ruka |
рука (rouka) |
Automne |
prenja zaima, jisin |
jesień |
nazymje |
nazyma |
podzim |
осень (ossen) |
Neige |
sneg |
śnieg |
sněg |
sněh |
sníh |
снег (sneg) |
Été |
lato |
lato |
lěśe |
lěćo |
léto |
лето (leto) |
Sœur |
sestra |
siostra |
sotša |
sotra |
sestra |
сестра (sestra) |
Poisson |
ryba |
ryba |
ryba |
ryba |
ryba |
рыба (ryba) |
Feu |
widin |
ogień |
wogeń |
woheń |
oheň |
огонь (ogon) |
Eau |
wôda |
woda |
woda |
woda |
voda |
вода (voda) |
Vent |
wjôter |
wiatr |
wětš |
wětřik, wětr |
vítr |
ветер (veter) |
Hiver |
zaima |
zima |
zymje |
zyma |
zima |
зима (sima) |
Sommaire [masquer] |
Le
« Notre-Père » en polabe [modifier]
Aita nos, tâ toi jis wâ nebesai, sjętü
wordoj tüji jaimą; tüji rik komaj; tüja wüľa mo
są ťüńot kok wâ nebesai tok no zemi; nosę
wisedanesnę sťaibę doj nam dâns; a wütâdoj nam
nose greche, kok moi wütâdojeme nosim gresnarem; ni bringoj nos
wâ warsükongę; toi losoj nos wüt wisokag chaudag.
Pritü tüje ją tü ťenądztwü un müc un
câst, warchni Büzac, nekąda in nekędisa. Amen.
Bibliographie [modifier]
Słownik etymologiczny języka Drzewian
połabskich, vol. 1: ed. Tadeusz Lehr-Spławiński & Kazimierz
Polański, Wrocław, 1962, vol. 2-: ed. K. Polański, Wrocław,
1971-
Kazimierz Polański
& Janusz Sehnert: Polabian-English Dictionary. The Hague: Mouton 1967
Reinhold Olesch: Thesaurus
linguae Dravaenopolabicae. (= Slavistische Forschungen; Band 42). Böhlau,
Cologne et Vienne 1983-1987 (Dictionnaire en 3 volumes et une bande
enregistrée)
August Schleicher: Laut- und Formenlehre der polabischen
Sprache. Académie impériale des Sciences,
Saint-Pétersbourg 1871 (Réédition :
Saendig-Reprint-Verlag, Wiesbaden 1967; Reprint-Verlag, Vaduz/Liechtenstein
1999)
Johann Parum Schultze;
Reinhold Olesch (Hrsg.) : Fontes linguae
Dravaenopolabicae minores et Chronica Venedica J. P. Schultzii.
(= Slavistische Forschungen; Band 7). Böhlau, Cologne et Graz 1967
Christian Hennig von Jessen : Vocabularium Venedicum (oder Wendisches
Wörter-Buch) (1705). Réédition par les soins de Reinhold Olesch. -
Cologne [u.a.]: Böhlau 1959 (L'informateur du pasteur C. Hennig de Jessen
était un paysan parlant le polabe, Johann Janieschge de Klennow)
Source [modifier]
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu
d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand
intitulé « Polabische
Sprache »
Liens externes [modifier]
On consultera (ru) La langue polabe
de A.E. Suprun, qui nous donne des renseignements sur
Johann Parum Schultze dont le père et le grand-père connaissaient
encore le polabe.
(de) La Langue des habitants
slaves dans la région de la Baltique donne toute une liste de
mots polabes avec leur équivalent en tchèque et en allemand.
(de) Le Passé
d'un coin de terre mal famé est une étude
intéressante où nous lisons l'aveu de Schulze :
« J'ai quarante-sept ans, et quand moi et peut-être trois
autres personnes nous aurons disparu, plus personne dans notre village ne saura
comment on dit un chien en wende. »
Das Wendland verdankt seinen Namen dem alten deutschen Begriff Wenden,
mit dem Slawen bezeichnet wurden. Die Bezeichnung Polaben ist slawischer
Herkunft und bedeutet in etwa „die im Gebiet der Elbe lebenden“.
Die deutsche Entsprechung dafür ist der Begriff Elbslawen und bezieht sich
auf die westslawischen Völker, welche im Mittelalter ungefähr
zwischen der Saale und Oder gelebt haben. Anders sah die Namensgebung in der
damaligen Zeit aus. Der Begriff Elbslawen existierte nicht (slawische Bewohner
wurden Wenden genannt) und die Bezeichnung Polaben bezog sich auf einen
konkreten slawischen Stamm, welcher die Gebiete östlich von Hamburg
bewohnte. Heute wird der Begriff Polaben (wie in diesem Text) analog zu
Elbslawen verwendet. Die Eigenbezeichnung Drawänopolabe (oder
Drawäne) bedeutet etwa soviel wie Waldbewohner.
Polaben kamen während des 6. Jahrhunderts im Zuge der slawischen
Westwanderung in die damals teils sehr dünn besiedelten, teils unbewohnten
Gebiete des heutigen mittleren und nördlichen Ostdeutschlands. Die dort
vor jener Zeit lebenden germanischen Langobarden sind wanderten im 5.
Jahrhundert nach Süden aus und hinterließen nahezu menschenleere
Gebiete. Die wenigen verbliebenen Germanen unterlagen rasch der Slawisierung.
Die das Hannoversche Wendland bewohnenden Drawänen bildeten den westlichen
Flügel der Stämme und gehörten zu den wenigen wendischen
Gruppen, die nördlich von Magdeburg linkselbische Gebiete
bevölkerten.
Das bis ins 18. Jahrhundert im Hannoverschen Wendland gesprochene
Drawänopolabische war eine Mundart des Polabischen, welches zum
lechitischen Zweig westslawischer Sprachen gehörte. Die
wendländischen Drawänen waren die letzten Sprecher eines Dialekts der
polabischen Sprache. Die bis heute gesprochenen lechitischen Sprachen sind das
Polnische und das Kaschubische. Wenn heutzutage konkrete Aussagen über die
polabische Sprache getroffen werden, wird damit in der Regel das
Drawänopolabische gemeint, weil es der einzige schriftlich aufgezeichnete
polabische Dialekt ist. Von dieser begrifflichen Vereinfachung werde ich im
Folgenden ebenfalls Gebrauch machen.
Das Polabische erlangte nie den Status einer Schriftsprache. Die
bescheidenen Kenntnisse über die Mundart der Drawänen verdanken wir
einer Handvoll Menschen, die aus verschiedenen Motiven Interesse an der
aussterbenden Sprache entwickelten und einige ihrer Vokabeln aufzeichneten,
jeder von ihnen in seiner eigens entwickelten Schreibweise.
Die bedeutendste Arbeit diesbezüglich lieferte der Wustrower Pastor
Christian Henning von Jessen. Mit der Hilfe seines „Lehr-Meisters“,
des Bauers Johann Janieschge aus Klennow schuf er 1705 das „Vocabularium
Venedicum“. Dieses Buch ist weit davon entfernt, ein vollständiges
lexikalisches Material des Polabischen zu sein, aber es ist weitaus das
ausführlichste.
Der einzige Autor, der die aussterbende Sprache für spätere
Generationen seiner Landsleute erhalten wollte, war der Dorfschulze von
Süthen, Johann Parum Schultze. Er verfasste in der ersten Hälfte des
18. Jahrhunderts die Wendlandchronik. Das etwas über drei Hundert Seiten
umfassende deutschsprachige Dokument erzählt nicht nur von den Ereignissen
des Wendlands, sondern beinhaltet auch ein Wörterbuch des
Drawänopolabischen. Parum offenbarte seinen Anlass für das
Aufzeichnen der polabischen Sprache mit den folgenden Worten: „Ich bin
ein Mann von 47 Jahren. Wenn mit mir und dennoch drei Personen es vorbei in
unserem Dorf, alsdann wird wohl niemand mehr wissen, wie ein Hund auf wendisch
genannt wird.“
Um die Gemeinsamkeiten und Unterschiede zwischen den westslawischen
Sprachen zu veranschaulichen, stellt die untere Tabelle einige Wörter des
Polabischen den polnischen, ober-sorbischen sowie tsche-chischen Begriffen
ge-genüber. Die ersten sechs Beispiele ähneln einander in allen vier
aufgeführten westslawischen Spra-chen. Bei den drei letzteren handelt es
sich um deutsche Lehnwörter in der drawänopolabi-schen Sprache,
welche bedingt durch die unmittelbare Nachbar-schaft beider Sprachräume
einen beträchtlichen Teil des Wortschatzes dieser Sprache ausmachten.
Über die geistige Kultur der Polaben vor der Christianisierung gibt
es praktisch nur Beschreibungen ihrer religiösen Riten. Bevor die Wenden
zu Christen wurden, war ihr Glauben das slawische Heidentum. Da die Bewohner
des Hannoverschen Wendlands erst spät ins Blickfeld von Schriftkundigen
rückten, können wir nichts Konkretes über ihre religiösen
Vorstellungen vor der Christianisierung erfahren. Fasst man jedoch die relativ
geringen Unterschiede innerhalb des slawischen Heidentums ins Auge, erscheint
es als sehr wahrscheinlich, dass ihr Glauben dem ihrer benachbarten
westslawischen Stämme stark ähnelte. Die Götterwelt der
heidnischen Slawen hatte Analogien zu der alten Indoeuropäischen. Zu den
wichtigsten Göttern gehörten der Donnergott Perun, der Gott der
Fruchtbarkeit Veles, der Feuer- und Sonnengott Svarog sowie der Gott der Ernte
und des Krieges Svantevit. Über all diese Götter existieren
schriftliche Überlieferungen. Eines davon ist der Reisebericht des
Dänen Saxo Grammaticus, welcher das in Jaromarsburg, auf der Nordspitze
Rügens stehende Zentrum des Svantevit-Kultes besuchte und über die
Tempelanlage sowie die stattfindende Zeremonie berichtete. Seinen Worten nach
stand der Tempel auf einem Platz inmitten der Burg. Das hölzerne
Gebäude war mit zahlreichen Schnitzereien und Gemälden
geschmückt und verbarg eine Statur des vier in alle Himmelsrichtungen
blickenden Gottes Svantevit. In seiner rechten Hand hielt Svantevit einen Horn,
welchen der Priester mit Wein füllte, um daraus über die bevorstehenden
Ernten prophezeien zu können. Grammaticus besuchte Rügen zur
späten Sommerzeit und hatte die Gelegenheit, ein Svantevit gewidmetes
Erntedankritual zu beobachten.
Obwohl die Wenden bereits im Spätmittelalter vollständig
christianisiert waren, haben sich Überbleibsel aus der heidnischen Zeit
bis in das 18. Jahrhundert bewahrt. Beispiele dafür sind die Bezeichnungen
kobba (Krähe) für den Heiligen Geist sowie bo¿¹dko
(Göttlein) für eine Puppe. Bekannt ist ebenfalls, dass die
Drawänen äußerst abergläubisch waren. Während jeder
Tätigkeit mussten zahlreiche Gebote eingehalten werden, damit die
handelnde Person, ihre Familie oder das ganze Dorf nicht vom Unglück
betroffen werden. Die wendische Welt war voll von lauernden Gefahren. In den Wäldern
trieben Vampire, Hexen und Werwölfe ihr Unwesen. Der wohl makaberste
Aberglaube betraf Säuglinge, welche einmal von der Brust abgesetzt,
wiederholt gestillt wurden. Ihre Lippen konnten demzufolge unsterblich werden
und ihren Besitzer nach seinem Tode aufessen. Nach dieser Untat würden sie
aus dem Grabe heraus die Lebenskräfte der Familienangehörigen
aussaugen, was mit dem Tode der ganzen Familie enden würde. Um dieses zu
verhindern, legte man eine Münze mit eingraviertem Kreuz unter die Zunge
des Toten.
Das heutige Wissen über die materielle Kultur der Polaben vor ihrer
Christianisierung beruht auf den Befunden der archäologischen Forschung
und ist eher spärlich. Entdeckt
wurden mittelalterliche Siedlungsreste aus Holz, darunter einige
Festungsanlagen, sowie Grabstätten. Nicht nur Bauobjekte
gehören zu den Funden der Archäologen, ausgegraben wurden ebenso
Waffen, Geschirr, Schmuck sowie einige Stein- und Holzfiguren heidnischer
Götter. Ein sehr sinnbildlicher Fund ist der den
vorchristlichen Gott darstellende “Svantevitstein”, welcher als ein
Bauelement der Mauer einer Kirche auf Rügen Platz fungiert. Ähnlich
wie dieser Granitstein, fanden die Überbleibsel heidnischer Riten in der
vom Christentum geprägten Kultur der späten Polaben ihren Platz.
Eine Besonderheit des Wendlandes sind seine
Rundlingsdörfer. Diese Siedlungsbaustrukturen treten
nahezu ausschließlich in den Durchdringungsgebieten der slawischen und
deutschen Kultur auf, also hauptsächlich im Wendland, teilweise in
Über ein Jahrtausend lang waren Polaben
die östlichen Nachbarn der Sachsen, Thüringer und Dänen. Bis in
die heutige Zeit lässt sich die damalige Grenze zwischen den germanischen
und slawischen Stämmen mühelos nachzeichnen. Ortsnamen mit den
Endungen -ow -itz oder -in sind slawischen Ursprungs.
Während die verwandten polabischen Mundarten, welche zum
größten Teil viel östlicher vom Hannoverschen Wendland gesprochen
wurden, im Laufe der fortschreitenden Germanisierung nach und nach
verschwanden, hat sich in dem Landstrich, das etwa dem heutigen Landkreis
Lüchow-Dannenberg entspricht, die Kultur und Sprache der Polaben am
längsten konserviert. Auf Rügen und im Osten des heutigen
Schleswig-Holsteins wurden polabische Mundarten bis ins
15. Jahrhundert urkundlich erwähnt. Im
benachbarten südwestlichen
Warum unterlagen die Polaben der völligen Assimilierung und
büßten ihre Kultur und Sprache ein? Einer der Gründe war wohl
die Tatsache, dass sie nahezu ganz aus dem Stadtleben ausgeschlossen waren. Ab dem 11. Jahrhundert fand die Deutsche Ostsiedlung im Land
der Polaben statt und die einst sprachlich und kulturell slawischen Landstriche
wurden in zahlreichen Fällen dem Heiligen Römischen Reich als deutsche Länder angeschlossen. Die Deutsche
Ostsiedlung brachte außer der deutschen Sprache auch das
Nicht einzig die Sprachrestriktionen, welche die Städte
prägten, führten zum Untergang der polabischen Sprache. Slawen
stellten in den Städten eher eine Ausnahme dar und die meisten Sprecher
lebten auf
Auch Martin Luther war ein Zeitzeuge der schwindenden
Sprache der Polaben. Er hielt es nicht für nötig, die Bibel in
die Sprache der Wenden übersetzen zu lassen, weil
er vermutet hat, dass diese bald ausstürbe.
Der wohl wichtigste Faktor des Untergangs der polabischen Kultur war die
mit dem Deutschtum verbundene Aussicht des sozialen Aufstiegs. Wer die Sprache
des Landesherren, der Gerichte und der Stadtbewohner kannte, war
besser gestellt. Der wachsende Anteil der deutschsprachigen Bevölkerung
und die steigende Zahl deutsch-polabischer Mischehen, in denen sich nahezu
ausnahmslos die deutsche Sprache durchsetzte, führten schließlich
zur völligen Assimilation und zum Aussterben der wendischen Sprache. In
unterschiedlichen Landstrichen der Germania Slavica ist
dieser Prozess verschiedenartig und nicht gleich schnell verlaufen.
Ans Ende des Artikels angelangt, möchte ich doch
noch eine Anmerkung zu dem Atomendlager in Gorleben loswerden. Das Leben der Drawänen war recht einfach und bäuerlich.
Während andere Zivilisationen Kulturstädte und
Universitäten hervorbrachten, bestellten die letzten linkselbischen Wenden
ihre Äcker. Sogar in der Zeit der Aufklärung glaubten wohl die
meisten von ihnen an Kobolde und kaum ein Wende konnte
lesen oder schreiben. Dennoch hinterließen sie, wie
schon viele Völker vor ihnen, ein
In der nächsten Ausgabe der Uni.schaft schreibe ich über die
Sorben - die südlichen Nachbarn der Polaben im Mittelalter. Während
die Sprache der letzteren nur noch das vergilbte Papier alter
Wörterbücher füllt, kann man heute noch mit ein wenig Glück
das Sorbische im Osten Sachsens und
L'aire sorabe en Allemagne
Basse-Lusace: au nord (bas-sorabe)
Haute-Lusace: au sud (haut-sorabe)
|
Bien que très influencé par l'allemand, le sorabe est une langue slave se situant entre le tchèque et le polonais, et s'écrit en caractères latins complétés par quelques signes diacritiques. Les locuteurs de la Haute-Lusace au sud parlent le haut-sorabe; ceux de la Basse-Lusace au nord, le bas-sorabe (menacé d'extinction). C'est une langue régionale d'Allemagne, reconnue selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Les Sorabes vivent en Lusace (en all.: Lausitz) depuis l'an 600 de notre ère, époque à laquelle des tribus slaves s'étaient installées dans la région située entre la mer Baltique et les monts Métalliques (Erzgebirge); cette région était fortement dépeuplée depuis le départ de certaines tribus germaniques. La région fut soumise en 929 par le roi de Germanie, Henri Ier dit l'Oiseleur. Le margrave Géron paracheva la conquête et fit entrer la Lusace dans le Saint Empire germanique. La christianisation et la germanisation qui s'ensuivirent ont souvent été accompagnées de violences. La possession de la région fut disputée par les rois de Bohême et différents margraves entre le XIe et le XIIe siècle, époque où la Lusace se trouva divisée entre la Haute-Lusace et la Basse-Lusace, qui revinrent tous deux à la Maison de Brandebourg. La Haute-Lusace fut conquise par la Hongrie au XVe siècle, puis toute la Lusace fut donnée à la Saxe en 1635. La région fut ensuite partagée en 1815 entre la Saxe et la Prusse et soumise à une intense germanisation. Par la suite, la Basse-Lusace et la Haute-Lusace firent partie de la République démocratique allemande (RDA), la première dans le Land de Brandebourg, la seconde, dans le Land de Saxe, jusqu'au moment de la réunification des deux Allemagne en 1990. |
Une différence historique entre les deux régions réside dans le fait que le Brandebourg était en majorité de religion protestante, tandis que les Sorabes de la Haute-Lusace étaient majoritairement de religion catholique. De plus, alors que le sorabe de la langue de Basse-Lusace a été très influencé par l'allemand, celui de la Haute-Lusace est demeuré relativement proche du vieux-tchèque du XVe siècle. Néanmoins, les deux variétés sorabes appartiennent au même groupe de langues que le tchèque, c'est-à-dire au groupe de langues slaves occidentales. Aujourd'hui, la Haute-Lusace fait partie du Land de Saxe, la Basse-Lusace, du Land de Brandebourg.
Terminons sur un texte paru dans Brève
histoire des Sorabes, un ouvrage publié par le Centre pour
l’éducation politique, en collaboration avec la maison
d’édition Domowina. Le volume s’achève sur cette
conclusion:
L’avenir des Sorabes est lié à leur bilinguisme. Il leur faudra à la fois faire face aux nécessités et aux conditions économiques et conserver et développer la culture sorabe qui jouit d’une riche tradition. C’est ainsi qu’ils s’acquitteront d’une fonction importante de médiation entre les Allemands et les Slaves et contribueront à la compréhension et au maintien de relations d’amitié et de bon voisinage entre les populations. |
Bref, bien que les Sorabes de la Saxe et du
Brandebourg bénéficient d’une grande protection juridique,
il leur sera toujours difficile de survivre au milieu de ce grand pays
massivement germanophone qu’est l’Allemagne.
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