Libuše

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Přemysl et Libuše, sculpture de Josef Václav Myslbek (1881), à Vyšehrad

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Libuše dans les "Promptuarii Iconum Insigniorum "

Libuše en tchèque (prononcer "Libouchè"), Libussa ou Libuscha en allemand, est l'ancêtre mythique de la dynastie des Přemyslides et du peuple tchèque en général. Selon la légende, elle fonda Prague au viiie siècle.

Sommaire

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·                     1 Légendes

·                     2 Littérature

·                     3 Art

·                     4 Voir aussi

·                     5 Liens externes

Légendes [modifier]

Libuše serait la fille du chef tchèque Krok, et la plus jeune sœur de la guérisseuse Kazi et de la magicienne Teta. Elle était douée du don deprophétie, et son père la choisit comme successeur. On dit qu'elle rendait la justice sous un tilleul. Bien qu'elle se soit avérée un chef avisé, la partie masculine de la tribu ne suppportait pas d'être sous les ordres d'une femme. Ils demandèrent à Libuše de choisir un prince pour le peuple, et elle désigna Přemysl, un laboureur du village de Stadice. On enleva Přemysl à sa charrue et on l'amena au palais. Přemysl devint alors duc, Libuše l'épousa et donna naissance à Nezamysl, inaugurant la dynastie des Přemyslides.

Libuše était la plus sage des trois sœurs et prophétisa la fondation de Prague depuis son château de Libušín (d'après des légendes tardives, à Vyšehrad).

Selon une autre légende, elle mourut peu après son mariage. Une de ses guerrières, Vlasta ou Valasque, aurait alors quitté la cour et aurait formé une armée d'Amazones, que Přemysl n'aurait pu vaincre que par ruse, et non par force.

L'histoire de Libuše et Přemysl est racontée en détail par Cosmas de Prague dans sa Chronica Boëmorum (xiie siècle).

Littérature [modifier]

La figure mythique de Libuše a inspiré plusieurs pièces de théâtre, dont une tragédie de Franz Grillparzer, Libussa (1848) et un opéra de Bedřich Smetana, Libuše (1869-1872, créé en 1881).

Les légendes ont aussi inspiré les romans de Miloš Urban (Pole a palisáda), Christiane Singer (La Guerre des filles, 1981) et Joëlle Wintrebert (Les Amazones de Bohême, 2006).

Art [modifier]

§                     Une sculpture de Josef Václav Myslbek (1881), se trouve à Vyšehrad, à Prague.

§                     Un tableau de Vítězslav Karel Mašek la représentant, peint vers 1893, se trouve au Musée d'Orsay à Paris.

Voir aussi [modifier]

Krok

(Redirigé depuis Croc de Bohême)

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Krok (homonymie).

Krok ou Croc de Bohême est un personnage légendaire de l'histoire de Bohême. Il apparaît pour la première fois dans la "Chronique" de Cosmas de Prague, rédigée au début duxiie siècle. Dans ce récit, il est présenté comme le successeur de Cech mais aussi comme le fondateur de la monarchie en Bohême et le premier législateur de ce royaume.

Selon la légende, après la mort de Čech, le gouvernement fut proposé à son frère Lech. Celui-ci refusa et conseilla Krok, le chef d'un puissant clan. Krok accepta la proposition. Sur la tombe de Cech, il reçut le bâton de son prédécesseur ainsi que sa toque. Il s'installa à Budeč.

Krok était versé dans la sorcellerie. Il consulta les Dieux. Il apprit qu'il devait trouver un endroit plus sûr pour résider. Il envoya donc des messagers pour qu'ils trouvent ce site. Il le trouvèrent sur la rive droite de la Vltava au cœur d'une épaisse forêt. Le château construit sur ces rochers reçut le nom de Vyšehrad, c'est-à-dire le haut château.

Krok avait trois filles :

§                     Kazi, une herboriste et guerisseuse.

§                     Teta qui pouvait parler avec les esprits, et priait les dieux.

§                     la princesse Libuše, la plus jeune des sœurs, qui était sage et juste.

On peut dire que la figure de Krok se rapproche d'autres "donneurs de loi" légendaires des pays slaves à l'époque médiévale, comme Krak (Pologne), Kij (Russie kievienne), et Klukas (Serbie).

František Palacký assurait que la figure de Krok serait influencée par le personnage historique : Samo de Bohême.

Source [modifier]

§                     Cosmas de Prague, "Cronica Boemorum", (Chronique des Tchèques*)

§                     Alois Jirásek, Légendes de l'ancienne Bohême.

Bibliographie [modifier]

§                     Jacek Banaszkiewicz, " Polskie dzieje bajeczne Mistrza Wincentego Kadłubka", (L'histoire legendaire de la Pologne par le maitre Vincent Kadlubek; en polonais, resumé en anglais), Wrocław, 2002

§                     Jacek Banaszkiewicz, "Slavonic origines regni: Hero the law-giver and founder of monarchy" (Les "origines regni" [mythes sur l'origine du royaume] slaves: Le heros donneur de lois et fondateur de la monarchie), dans: Acta Poloniae Historica. Polska Akademia Nauk. Instytut Historii ( Actes historiques de Pologne. Academie polonaise des sciences. Institut d histoire), numero 60, 1989. (Article en anglais)

§                     Dusan Trestik , " Myty kmene Cechu (7.-10. Stoleti) Tri studie ke "Starym povestem ceskim" ( Les mythes des tribus tcheques* [7eme-xe siècle]> Trois etudes sur les "anciens recits tcheques*"), (en tcheque), 2003

N. B.: le mot "tcheque" suivi du symbole* fait ici reference aux Slaves de Bohême, et non pas de l'ensemble des territoires correspondant à la république tchèque actuelle, qui comprend aussi la Moravie et une partie de la Silésie.

Čech

(Redirigé depuis Cech)

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Page d'aide sur l'homonymie Pour l’article homonyme, voir Petr Čech pour le footballeur. 

Čech est une figure mythique selon laquelle les Tchèques portent leur nom. C'est lui qui aurait fait venir les premiers Tchèques en Bohême, après un long parcours.

Légende [modifier]

Selon la légende, Čech et ses frères Lech et Rus vivaient dans les terres croates. Les guerres devenaient de plus en plus fréquentes. Un jour, ils décidèrent de quitter ces troubles. Ils réunirent leurs clans respectifs et partirent vers l'ouest.

Čech

Ils marchèrent longtemps à travers de profondes forêts et des marais. Ils durent affronter quelques autochtones, qui leur bloquaient vaillamment la route. Les gens étaient épuisés et commencèrent à se plaindre. Čech montra une grande montagne et déclara qu'ils se reposeraient à son flanc. Ils l'atteignirent et la nommèrent Říp. Le second jour Čech la gravit. Il vit les forêts, les plaines et les rivières de cette contrée. Il annonça ce qu'il avait vu. Le peuple gravit la montagne et constata ce que Čech avait vu. Ils décidèrent de rester sur ces terres. Ils la nommèrent selon le nom de leur chef : Tchéquie. Čech remercia son peuple, s'agenouilla, embrassa le terre et la bénit.

Čech régna sur les tribus tchèques. Celles-ci commencèrent à labourer les champs, à créer des villages et à vivre en clans. Lech cependant décida de quitter ce pays. Il partit plus loin à l'Est avec son propre clan.

Après 30 ans de vie heureuse dans ce pays, Čech, âgé de 86 ans mourut. Tous le pleurèrent. Il fut immolé sur un bûcher. L'emplacement devint sacré.

Le second chef de la tribu tchèque fut Croc de Bohême.

Ainsi Lech aurait fondé la Pologne (aussi appelée poétiquement Lechia), Rus la Ruthénie, et Cech la Tchéquie.

Voir aussi [modifier]

Wacław de Płock - Wikipédia

Wacław de Płock (en polonais Wacław płocki), de la dynastie des Piasts, est né vers 1293 et est mort le 23 mai 1336. Il est duc de Płock (à partir de 1313) ...
fr.wikipedia.org/wiki/Wacław_de_Płock -

 Dynastie Piast

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Armoiries des Piast

La dynastie Piast est une lignée de rois et de ducs qui ont gouverné la Pologne depuis son apparition en tant qu’État indépendant jusqu’en1370. Les descendants des Piast ont continué à régner sur les différents duchés provenant de la fragmentation du territoire polonais, en Mazoviejusqu’en 1526 et en Silésie jusqu’en 1675.

Piast est l’ancêtre légendaire de ces nobles. Son nom est mentionné pour la première fois dans la Chronique des ducs polonais de Gallus Anonymus, écrite vers 1113. Bien que très tôt dans l’histoire, les ducs et les rois se considèrent eux-mêmes comme les descendants de Piast, ce sont des historiens du xviie siècle, travaillant pour les souverains des duchés de Silésie, qui parlent les premiers de dynastie Piast.

 

La Pologne féodale: les Piast

Sur les grandes étendues sylvestres comprises entre la Vistule et l'Oder se formèrent lentement les tribus proprement polonaises : Vislanes centrés sur la région de Cracovie mais, qui probablement s'étendirent jusqu'au-délà des Carpates ; Maziviens fixés sur la moyenne Vistule et limités au sud par le territoire des Silésiens. Enfin autour du lac Golpo, relais important sur la célèbre route de l'Ambre, s'édifia l'Etat des Polanes qui eut pour centres les vieilles villes de Kruszwic, Gniezno et, plus tard, Poznan.

Selon la légende, la tribu des Polanes (habitants des champs) imposa sa loi aux autres tribus sous la conduite d'un chef nommé Piast, fondateur d'une dynastie qui régna jusqu'en 1370. Mieszko I, premier souverain historique, rendit hommage à Otton Ier en 966, épousa une princesse de Bohême et passa avec son peuple au christianisme, se plaçant ainsi sous la protection du pape, dont il obtint une administration ecclésiastique autonome. Depuis, la Pologne est demeurée fidèle à Rome et à la latinité. Dès le règne de Mieszko , les incursions russes s'ajoutant à la pression allemande, donnèrent naissance à la double menace qui devait peser sur la Pologne tout au long de son histoire.

Le fils de Mieszko, Boleslas le Vaillant, donna à son royaume une place de choix en Europe ; il imposa sa loi aux Slaves et reçut en souverain l'empereur Otton III venu accomplir un pèlerinage à Gniezno sur la tombe de Saint Adalbert. Il en profita pour faire reconnaître l'indépendance de la Pologne. Il se distingua dans ses campagnes contre l'empereur Henri II. La paix de Bautzen, en1018, lui donna en fief la Lusace et la Misnie. En 1024 le pape lui accorda, enfin, la couronne royale, ce qui avait une importance capitale au moyen Age. Ce bel essor fut brisé sous Mieszko II (1025-1034) Il dut reconnaître la suzeraineté de l'Empire ; la Lusace et les terrains entre Vistule et Bug furent perdus. Après la mort de Mieszko II et quatre ans d'interrègne anarchique, son fifs, Casimir, rentra en Pologne avec l'aide germanique. Il fut battu par les Tchèques. Casimir , resté simplement duc de Pologne, reconquit la Mazovie et la Poméranie et fit reconnaître ses droits sur la Silésie parHenri III ; il transféra la capitale à Cracovie et fit de la Pologne un duché centralisé.

Son fis, Boleslas II le Hardi, s'affirma ouvertement l'allié du pape dans la querelle qui l'opposait à l'empereur. En échange, le pape lui reconnut le droit à la couronne royale , provoquant le courroux de l "empereur , qui aida les seigneurs et le clergé à se soulever contre le nouveau roi .Celui-ci fit assassiner le chef de l'insurrection, Stanislas, évêque de Cracovie, qui deviendra le saint patron de la Pologne et le symbole de l'unité du pays. Boleslas, attaqué de tous côtés, fut contrait à l'exil. De très graves désordres féodaux marquèrent le règne de Ladislas Herman, frère cadet de Boleslas II. Son successeur, Boleslas III Bouche-Torse, annexa la Poméranie et les territoires compris entre l'Elbe et l'Oder. Son testament sera une source de troubles dynastiques. Il institua le " sénoriat " en désignant son fils aîné comme souverain de la Petite Pologne, avec Cracovie, les cadets se répartissant les duchés de Mazovie, de Grande Pologne et de Petite Pologne orientale.

La Pologne se trouva divisée, au milieu du XIIIème siècle, en deux douzaines de petits duchés. C'est l'Eglise qui, toujours puissante, maintint l'idée de l'unité. Malgré la suppression du sénoriat par l'assemblée des ducs et des évêques de Leczyca en 1180, la division demeurait. Dès 1226, Conrad de Mazovie fit appel à l'ordre des chevaliers Teutoniques, qui entreprit la germanisation des pays riverains de la Baltique en direction du golfe de Riga et fonda la place forte de Torun. En dépit des efforts de Boleslas le Pudique (1243-1279), de Leszek le Noir (1279-1288), d'Henri IV(1290-1296), les domaines des Piast ne purent être réunis. Avec l'appui du clergé , Venceslas II de Bohême (1300-1305) s'empara du trône de Pologne. Le chef de la résistance au parti bohémien sera Ladilsas le Bref (1306-1333), qui rétablit la dynastie des Piast et l'unité de l'Etat ; il fut couronné en 1320 à Cracovie. La Silésie resta cependant à la Bohême et l'ordre Teutonique s'octroya les duchés de Poméranie et de Cujavie.

Casimir le Grand Casimir III (1333-1370) mérita pleinement son surnom de Grand : il fonda l'université de Cracovie en 1364, se fit restituer la Cujavie par les Teutoniques en 1343, imposa sa suzeraineté au duc de Mazovie et s'empara de la Galicie. La consolidation de l'Etat se poursuivit avecLouis d'Anjou , neveu et successeur par sa mère, de Ladislas le Bref. Déjà roi de Hongrie , il réunit , de 1370 à 1382, les deux couronnes catholiques en une alliance personnelle qui sera renouée par la suite. Mais, pour recueillir l'appui de la noblesse polonaise, il lui accorda, à la diète de Kosice, des privilèges politiques importants, qui nuiront à l'instauration d'une monarchie absolue ; en revanche ; la succssion du trône de Pologne se trouvait garantie en faveur de sa fille cadette Hedwige. La Hongrie étant réservée à sa fille aînée. La jeune princesse fut contrainte d'épouser Jagellon, grand-duc de Lituanie, prince païen dont le vaste domaine, agrandi après la chute du royaume de Kiev, constituait une marche orientale entre l'Occident et les terres russes soumises à la Horde d'Or. Jagellon fut baptisé sous le nom de Ladislas, marié et couronné à Cracovie, et l'union de la Pologne et de la Lituanie avec Wilno proclamée en 1386.

Piast dynasty

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Piast seal

Piast coat of arms

This article is about a Polish dynasty. For its semi-legendary founder, see Piast the Wheelwright. For Polish football club, see Piast Gliwice.

The Piast dynasty was the first historical ruling dynasty of Poland. It began with the semi-legendary Piast Kołodziej (Piast the Wheelwright). The first historical ruler was Duke Mieszko I (10th cent.). The Piasts royal rule in Poland ended in 1370 with the death of king Casimir the Great. Branches of the Piasts dynasty continued to rule in the Duchy of Masovia and in the duchies of Silesia after 1370, until the last Silesian Piast died in 1675. The Piasts intermarried with several noble lines of Europe, and possessed numerous titles, including those within Holy Roman Empire.

Contents

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·                     1 Origin of the name

·                     2 History of the dynasty

·                     3 See also

·                     4 References

[edit]Origin of the name

Although the early dukes and kings of Poland considered themselves Piast's descendants, the term "Piast Dynasty" was invented in the 17th century [1] [2] by historians, working for a number of rulers who governed duchies in Silesia. In a historical book the term was first used by Adam Naruszewicz in his History of the Polish Nation.

[edit]History of the dynasty

Piast Kołodziej (Piast the Wheelwright) was the legendary founder of the Piast dynasty. His name is first mentioned in the Cronicae et gesta ducum sive principum Polonorum of Gallus Anonymus, written c. 1113. The last Silesian Piast George William of Liegnitz-Brieg-Wohlau (Brzeg and Legnica) died in 1675, although numerous families link their genealogy to the Piasts. His son August Freiherr von Liegnitz (1628) and Graf von Liegnitz (1664), the last legitimate male, died in 1679 and the last male through illegitimate line Ferdinand II Freiherr von und zu Hohenstein of the Dukes of Teschen died in 1706. Another illegitimate branch, the Grafen von Karlinsmarck zu Friedland (Korfantów) und Strehlitz, born of Bernhard of Silesia-Oppeln, duke of Falkenberg, by a lady Karlinska of Karlowice, died out at the beginning of the 19th century in a French family.

A White Eagle was used about 1295 as arms by Przemysł II, which was later referred to as Piast coat of arms (see depiction) or as Piast Eagle.

For more information about the history of Poland under the Piasts, see History of Poland (966–1385).

Piast kings and rulers of Poland are listed in the following table. For a list of all rulers, see List of Polish monarchs.

Name

Reigned

Chościsko (legendary)

8th – 9th century

Piast Kołodziej (legendary)

8th – 9th century

Siemowit/Ziemowit (legendary)

9th – 10th century

Lestko/Leszek (legendary)

9th – 10th century

Siemomysł/Ziemomysł (legendary)

9th – 10th century

Mieszko I see Dagome Iudex, first ruler

960–992

Boleslaus I of Poland (the Brave)

992–1025

Mieszko II Lambert

1025–1034

Bezprym

1031

Casimir the Restorer

1034–1058

Boleslaus II the Bold

1058–1079

Ladislaus Herman of Poland

1079–1102

Zbigniew and Boleslaus III of Poland (the Wrymouthed)

1102–1107

Boleslaus III of Poland the Wrymouthed

1107–1138

Ladislaus the Exile

1138–1146

Boleslaus the Curly

1146–1173

Mieszko the Old

1173–1177

Casimir the Just

1177–1194

Leszek the White and Ladislaus Spindleshanks

1194–1202

Ladislaus Spindleshanks

1202

Leszek the White

1202–1210

Mieszko IV Tanglefoot

1210–1211

Leszek the White

1211–1227

Ladislaus Spindleshanks

1228

Konrad of Masovia

1229–1232

Henry the Bearded

1232–1238

Henry the Pious

1238–1241

Konrad of Masovia

1241–1243

Boleslaus the Bashful

1243–1279

Leszek the Black

1279–1288

Henry IV Probus

1288–1290

Przemysl II

1290–1291

Ladislaus the Short

1306–1333

Casimir the Great

1333–1370

[edit]See also

Boleslaus of Masovia

List of Polish rulers

Dukes of Silesia and Silesian Piasts

Dukes of Masovia

Dukes of Greater Poland

Dukes of Kraków, Princes of Poland (Collier's)

Dukes of Cuiavia

Dukes of Leczyca

Dukes of Sieradz

Poland during the Piast dynasty

[edit]References